Cette fois-ci, c'est à Nevers que j'ai posé mes valises durant une dizaine de jours. Sympathique salon dans une abbaye en restauration (pour l'atmosphère) et barbotage de la caisse du libraire dans la nuit de samedi à dimanche (pour l'ambiance). Ensuite, je suis parti pour une semaine de rencontres dans les écoles. Mais vous avez pigé le principe : ce qui m'intéresse, c'est les rien du tout qui traînent à droite à gauche et qui me font stupidement glousser.
Donc, que peut-on voir, à Nevers ?
Une école privée (et solidement catho) installée dans une rue au doux nom évocateur. Les Montapins, qu'est-ce que c'est, au juste ? Des Reliefs de prostituées ? Eh, je ne blasphème pas, je m'interroge !
Une ferme qui annonce clairement la couleur. Quand on vous dit que fumer de l'herbe ça rend nigaud...
Un magnifique fauteuil dans un délicieux hôtel à la déco kitchissime. C'est pas grand chose, mais ça fait toujours plaisir à voir. Et puis ça m'a fait penser à Franquin. C'est jamais mauvais de penser à Franquin.
Le slogan radical d'un caviste qui milite ardemment contre les dangers de la route. Parce que ça fait beaucoup trop de victimes. En ce qui concerne la santé publique, on verra plus tard. On ne peut pas combattre sur tous les fronts, hein !
Mais je n'ai pas fait que me balader, savez-vous. J'ai également conté quelques histoires stupides dans deux médiathèques (ci-dessous à Nevers, dans une salle très joliment nommée La Grotte)...
Et récolté quelques travaux d'enfants réalisés autour de mes bouquins, notamment deux magnifiques oeuvres politico-poétiques consacrées à Monsieur Rouge.
Une bien belle semaine, en quelque sorte...