dimanche 21 décembre 2008

Le spectateur...

En cliquant sur le titre de cette note, vous accéderez à une petite animation qui a été réalisée il y a quelques années par un étudiant hollandais. Elle est tirée d'une bédé de quatre pages que j'avais imaginé pour l'album Cases Départ (éditions Petit à Petit) et qui était dessinée par Alfred.

vendredi 14 novembre 2008

Regarde où tu mets les yeux (quand tu vas au Japon - part 2)

Au Japon, les petits chiens, les toutous roudoudous, les rhôô-qu’il-est-choux-poutchi-poutchi, c’est important.
Le mois dernier, nous explorions un magazine qui leur est consacré, aujourd’hui, faisons ensemble les boutiques, voulez-vous.
A Tôkyô, comme dans les autres grands villes de l’archipel, on achète les fidèles et réduits compagnons poilus dans des espaces de vente spécialisés en la matière. Qui ne craquerait pas devant les trois adorables frimousses du magasin Baby Doll ?

Les japonais, on le sait, sont hautement civilisés. Ce n’est pas parce qu’un animal est à poils qu’il doit rester tout nu. Là-bas, le soucis du beau vêtement concerne une large couche de la population et n’épargne pas les bestioles domestiques. Donc, après avoir fait l’acquisition de votre mignon petit chien, il faut l’habiller. Des boutiques entières de vêtements et accessoires leurs sont dédiées, où vous aurez le choix entre une large gamme de tee-shirts…

… de lunettes de soleil…

… ou d’abris d’intérieur, confortables et esthétiques, afin que votre bêbête se sente à son aise, aimée, choyée.

Il ne s’agirait pas qu’on dise de vous que vous n’offrez pas tout l’amour et toute l’attention dont votre animal a besoin pour s’épanouir. Honte à celui qui ne montrerait pas, par ces signes matériels, que le compagnon adopté est au centre de tous les intérêts !
En France, on entend parfois cette délicieuse stupidité : « Qui n’aime pas les chiens, n’aime pas les gens. » Au Japon, on va plus loin, un cran au-dessus, à l’étage supérieur. On pourrait affirmer : « Qui ne considère pas son chien comme un demi-dieu est une merde de corbeau qui ne mériterait même pas d’être écrasée par la semelle vérolée d’un clochard putride. »
Alors bien sûr, on est là, nous, avec nos traditions de coups de pied au cul des clebs, nos berger-allemands agressifs embauchés comme vigiles de pavillons, nos chiens de chasse affamés toute l’année afin d’être performants sur le terrain, nos pitbulls éduqués à grands coups de ceinturons garantis pur cuir de vache, on voit ça, on comprend pas. Alors, le Japon, ça serait à la fois des mangas trashs et des toutous à chochottes ? Parfaitement, et c’est qui en fait tout le charme.
Sachez que l’amour du chihuahua remonte à loin, qu’il est culturel, traditionnel. Il suffit pour cela de se promener dans un parc de Tôkyô et de se recueillir un instant devant la statue de « L’homme avec son chien », dont la fierté, le port et la stature son proportionnels à la petitesse, la fragilité et la disgrâce de son clébard.

Et l’on comprendra à quel point les japonais excellent dans le paradoxe, pour la plus grande joie des esprits binaires et simplistes que nous sommes. Apprenons à adorer nos chiens et peut-être, alors, atteindrons-nous une état de conscience apaisé.

C’est à peu près tout pour aujourd’hui.

vendredi 10 octobre 2008

Perle Noire de novembre...


Dans le Psikopat de novembre (numéro 203), vous pourrez lire la chronique concernant cette fabuleuse perlouze. Raymond Chayat nous chante son amour de la Belgique, avec l'accent pied noir renforcé, et de l'humour, dis, de l'humour !... Parodie de Le Rital de Barzotti, c'est une merveille à tout point de vue...

mardi 9 septembre 2008

Interview sur trottoir...

Le 30 août, nous étions, Alfred et moi, au sein de la charmante ville de Laval, pour deux représentations du Crumble Club. Mais avant cela, dans l'aprèm, nous avons dédicacé nos bouquins sur le palier de l'excellente librairie MLire. Les garnements en ont profité pour nous poser des questions... (cliquou sur le titre pour voir la vidéo).

mardi 19 août 2008

La Corogne en roue libre

Ah, mézami, mézami !

Quelle semaine ! On a voulu me tuer ! Et je n'étais pas le seul : on a voulu éliminer de la surface de la terre la fine fleur de la bédé française, ou en tout cas quelques brillants pétales ! Et vous savez comment ? En bouchant nos artères ! Oui, les organisateurs de Vignetas desde o Atlantica, ce délicieux festival galicien, ont tout fait pour nous étouffer sous des tonnes de mangeaille, des hectolitres de boissons alcoolisées, des camions de tapas, des piscines de pâtisserie. Nous faire mourir de plaisir, c'est pas odieux, ça ?!
Quoiqu'il en soit, j'en ai réchappé, et les autres invités aussi, je crois. Et malgré les risques d'indigestion à chaque instant, je vous ai trouvé quelques clichés à vous mettre sous les yeux.

Commençons d'abord par le festival, où étaient exposées quelques planches de "Pourquoi j'ai tué Pierre".

L'enfant visiblement intrigué est ici en train d'observer une planche réalisée à la clôture d'une résidence de nous avons mené, Alfred et moi, cette année à Mauléon. Il s'agissait pour des élèves de 4ème de raconter un bout de souvenir en une planche, nous avons fait la notre, qui raconte la première fois que j'ai confié mon histoire à Alfred.

Outre les belles rencontres que le festival m'a permis de faire, j'ai retrouvé deux vieux amis que j'avais depuis longtemps perdu de vue : Mortadelle et Philémon ! Figures emblématiques de la bédé espagnole d'humour (qui fait un peu plisser le nez aux auteurs engagés dans une démarche de qualité...), ils étaient aussi bien visible en trois dimensions et trois mètres de haut...


... que gravés dans le marbre. J'avais un petit sourire de gosse en les regardant, ces deux imbéciles, je me suis tellement marré avec eux quand j'étais petit.

Dans le même quartier (Plaza de Humor, pour être géographiquement précis), on peut méditer devant un buste à gros pif, qui permet aux gens pourvu d'un appendice nasal conséquent de relativiser. J'en fais parti. Et m'est venu cet adage à l'esprit : "Grand clocher n'a jamais dépareillé beau village"...


En se promenant dans les rues de La Corogne, on peut découvrir d'autres expressions graphiques, notamment cette vieille publicité à laquelle un garnement a ajouté quelque attribut (qui n'est pas d'origine, je vous rassure). Mais il est vrai que la décense est sauve, car qui porte un chapeau n'est pas réellement nu.


A propos d'expression, il semblerait qu'une spécialité du coin serait la scarification sur cactus... Symboliquement, on peut y lire bien plus de choses qu'un simple tag sur un mur de briques. Outre le fait qu'elle accroche l'oeil, l'inscription peut durer plus longtemps qu'une couche de peinture, tant que la plante est en vie...

Avouez que ça ne manque pas de romantisme.

Mais attention ! L'Espagne peut être dangereuse ! A certains endroits, on peut aisément se faire attaquer par des bulldozers !

Prenez garde aux panneaux qui indiquent les zones les plus fréquentées par ces machines en liberté et soyez sur vos gardes, surtout en période de reproduction : les monstres risquent de se lancer à votre poursuite !

Eh, on ne rigole pas avec les risques d'accidents. Ils sont fréquents. La preuve : un bar spécial pour handicapés a même ouvert ses portes, dans lequel se retrouvent tous les distraits qui ont manqués de prudence... Rassurez-vous, on n'est pas forcément obligé d'y montrer patte tordue pour y boire un verre.


Ouiii, c'est vrai, je fais du mauvais esprit, excusez-moi. Pour me faire pardonner (et pour clore cette visite guidée des rues de La Corogne), voici une belle image qui a eu l'excellente idée de s'imprimer sur le recto d'un tee-shirt et que j'ai mis dans mes valises. Pour me souvenir des deux principaux plaisirs rencontrés durant cette joyeuse semaine : l'humour et la bouffe.


C'est tout pour aujourd'hui.

dimanche 10 août 2008

A l'heure espagnole


Je serai toute la semaine prochaine (du 11 au 18) au Festival BD de Coruna, en Espagne. Au menu, conférence avec traduction, expo de planches de "Pourquoi j'ai tué Pierre" et autres travaux en commun avec Alfred, balades en bord de mer avec ma douce (invitée également, merci merci), tapas et tout le toutim.
Je prends des photos et je vous montre ça à mon retour.

vendredi 8 août 2008

Regarde où tu mets les yeux (quand tu vas en Ariège)


Au hasard des routes, entre monts et vallons, on peut découvrir un magnifique point de vue sur Carla B. Selon où l'on se trouve, vue plongeante ou vertigineuse. Bien sûr cela demande de quitter la route et de tourner à droite. Mais quand on y est, on oublie tout, sidéré que nous sommes par le grand vide...

jeudi 26 juin 2008

Potes en scène

Mes bons amis, mes joyeux dégénérés,
Si vous êtes sur Paris cet été, le 1er juillet ou le 2 août, je vous conseille vivement d'aller passer une soirée en compagnie de Cap'tain Carnasse et sa Momie. Ils sont barrés, drôles, touchant et foutrement imbéciles, je les aime.

En deux mots, c'est de la chanson costumée, accompagnée d'une contrebasse (Carnasse) et d'une batterie dépouillée (La Momie). En cherchant sur Youtube et Dailymotion, vous trouverez quelques vidéos de ce duo improbable et délicieusement atteint.

jeudi 12 juin 2008

Regarde où tu mets les yeux (quand tu vas au Japon)

Au Japon, les yeux, c’est important. Il faut savoir les poser où il faut, au risque de choquer votre entourage, ou pire, de louper quelque chose.
Commençons par ce qu’on trouve en kiosque, voulez-vous. Les magazines. Avec un sens aiguë de la clairvoyance, nos amis japonais savent donner un juste titre à une revue consacrée à l’apparence sous toutes ses formes, futilité comprise.

PQ, donc, regorge de beautés plus apprêtées les unes que les autres, qui s’exhibent comme autant de poupées dans un catalogue de jouets à la veille de Noël (chez nous). Coiffures, robes, maquillage, tout y passe, avec en point d’orgue des pages entières consacrées aux faux ongles.

Les ongles, chez les filles, c’est important. Au Japon, elle vont jusqu’à se coller des ribambelles de strasses dessus. Les ongles (faux) sont si longs qu’elles ne parviennent plus à fermer le poing. J’ai pu observer, dans le métro, une fille éclater ses ongles en voulant se rattraper, dans un malheureux réflexe, à une barre au moment d’une secousse. Beauté n’a jamais rimé avec pratique, à Tokyo encore moins qu’ailleurs.

Pour nos amis les chiens, la plupart du temps de petite taille et pouponnés à souhait, un magazine existe également, dont le titre est tout aussi lucide que le précédent.

Peiku ne s’écrit pas pareil, mais il concerne lui aussi la beauté, version canine. Il faut savoir que les nippons aiment les chiens petits, qu’ils dorlotent tous de la même manière que la pire de nos mamies branques. Nous avons donc, dans les rues des villes, des boutiques entières qui leur sont consacrées, où l’on trouve des rayonnages entiers de tee-shirts pour chiens, de maisonnettes, de lunettes, de chouchous et autres accessoires d’embellissement.

Le mini-clébard, papouillé comme une peluche, fait la joie de ces jeunes-femmes-petites-filles, qui savent si longtemps garder jeunesse.

Et pour les hommes, plus sérieux dans leur conception de la couverture, il existe un périodique nommé virilement Tarzan, dans lequel le mâle est mis en valeur. Moins de paillettes parmi les pages de celui-ci, mais vous remarquerez que nos mannequins ne sont pas asiatiques. Rassurez-vous, on y trouve tout de même jeans déchirés et de coupes mangas, qui sont les signes distinctifs les plus évidents de la jeunesse à couilles japonaise.


Comme ici, donc, à chacun son magazine. Le Japon est un éventail finement travaillé, aux milles couleurs chatoyantes, qui caresse la rétine au même titre que l’âme.

C’est à peu prêt tout pour aujourd’hui.

mercredi 11 juin 2008

Lundi, soyez là !


Le CRUMBLE CLUB fera une représentation de 45 minutes, lundi 16 au soir, à la salle El Inca de Bordeaux (28 rue St Colombe). J'espère y voir des têtes amies et des bouilles ravies !

lundi 9 juin 2008

Un doigt de pub

Je n'ai pas l'habitude d'ouvrir les spam, mais cette fois-ci, je l'ai fait. L'intitulé était titillant. Et j'ai bien fait, en quelques lignes, nous avons de la poésie mondiale. Quand on comprend rien, on comprend ce qu'on veut, hein.
Reproduit tel quel (et même copier-collé), voici ce que j'ai reçu hier :

De : Soyez En Bonne Maintenant?
Objet : Merci, NOM! LE NOM Me rend Plus heureux que!

Dans le cas EuroPharmacie, vous pouvez sans soucis 100% legale-ment des medicaments par les fabricants connus en acheter… et vraiment tres favorables. Pour cela, nous sommes avec notre nom. Nous controlons la qualite des medicaments qui sont vendus EuroPharmacie et ne peuvent confirmer - il etait jusqu'a present toujours parfaitement.

Le meilleur, ce que la medecine moderne peut vous offrir

http://stretchadd.com

Nous avons ete par VISA et MasterCard. Anonyme achat.

dimanche 25 mai 2008

Plaisir d'offrir, joie de recevoir...

En ce dimanche crado, deux heureuses nouvelles viennent snober mon ciel tout gris. Tout d'abord, mon dernier album vient de sortir (depuis quelques jours déjà, mais je l'apprends à l'instant). Il s'agit d'"Une maman toute entière", un regard tendre sur une maman obèse et pleine d'amour, illustré par la douce patte de Luc Melanson et sorti chez Milan.


Ensuite, "Pourquoi j'ai tué Pierre" a obtenu ce week-end le prix du meilleur scénario au salon d'Erlangen, en Allemagne ! Je n'ai pas pu m'y rendre mais Alfred y était, et il a ramené un joli médaillon que je vous montrerai bientôt.

mardi 13 mai 2008

De retour au pays

Fichtre de bigre ! Les amis, quelle virée ! Je suis rentré cette nuit du Japon, avec des lumières, des bruits, des images et des saveurs plein le dedans.
Un mois de baroudage dans tous le sud du pays, ça laisse des traces. En voici quelques-unes avant de vous en faire une bilan complet sous forme de chronique que l'on retrouvera dans le Psikopat à partir de la rentrée. J'ai relevé ici et là quelques petites choses à vous montrer, afin de partager avec vous mon Japon à moi, celui que mes yeux ont vu. Mais avant cela, vous ne serez pas contre quelques clichés imbéciles :

Le Japon, bien sûr, c'est avant tout la sérénité au sein de ses jardins composés et autour de ses temples délicats...


Oui mais le Japon, c'est également le rire, la joie et des tas d'amis avec lesquels s'amuser...


Ah, mais le Japon, c'est aussi l'expression de tous les arts, et la musique en tête...


Oh, mais la Japon, ça peut être dangereux, avec sa faune étrange et sauvage...


Eh, le Japon, c'est rock !


Enfin, quoi, le Japon c'est surtout la spiritualité, celle qui vous pousse hors du cadre par sa respectueuse présence.


Et la peur, mes amis...


Autrement dit, mille choses admirées, vécues et gardées en mémoire. Je reviens vite vous en offrir quelques bribes.

samedi 12 avril 2008

Dernières bonnes nouvelles

Ah, les petits bonheurs, juste avant de décoller... Tout d'abord, je viens d'apprendre que "Pourquoi j'ai tué Pierre" est sélectionné en Allemagne, au Festival d'Erlangen, pour le prix du meilleur scénario. Eh oui, une version allemande est sortie il y a quelque temps. Avec Alfred, on va relire Goethe...


Et puis : A Y EST ! Le Fils de la Conteuse sort ! Je viens tout juste d'en recevoir quelques exemplaires. Pour mémoire, il s'agit d'un roman pour ados (sorti chez Grasset) qui suit le parcours d'un garçon, de ses cinq ans jusqu'à l'âge adulte, durant lequel il va tenter de trouver sa voie dans l'ombre étouffante de sa mère, conteuse célèbre et personnage débordant. J'y parle beaucoup de théâtre...


Aller, là-dessus, sourire aux lèvres et fourmis dans les pattes, je vous laisse pour un bon moment...

jeudi 10 avril 2008

Avant le départ

Hello les zômis !

Quelques petites nouvelles avant le grand départ. Je décolle dimanche pour un mois au Japon, accompagné de ma fille, voilà, comme ça, pour le tourbillon. Mais avant ça, savez-vous, que s'est-il passé de passionnant pour ma pomme ces derniers temps ?
Il y a eu les Escales du Livre à Bordeaux. Merveilleux moments durant lesquels nous avons gloussé beaucoup et jouer, avec Alfred, nos Contes Imbéciles (deux fois) et surtout le Crumble Club, pour une soirée absolument délicieuse. Je n'ai pas encore de choses à vous montrer, je ferai ça au retour.

Vient de sortir un recueil de nouvelles sur le thème : "Secrets de Famille", dans lequel j'ai écrit un texte. Les nouvelles sont aussi tordues qu'effrayantes, la mienne est entre les deux. L'éditeur, Malpertuis, vend ses bouquins en ligne. Vous les trouverez aisément en cherchant : éditions Malpertuis, ah ce que c'est chouette quand la vie est aussi simple.


Mais aussi, et c'est important, j'ai vu cette étonnante requête sur une vitrine, à Bordeaux donc...

On lit pas tout bien, mais je vous jure qu'il est écrit : "Merci de ne plus crotter devant ces 2 portes". J'aime Bordeaux.

Et j'ai bouclé les deux prochains Psikopat, à savoir celui de mai et - notez bien ça - celui de juin-juillet-août, qui fera 200 pages, pour fêter le 200 ème numéro ! (roulement de caisse claire et coup de cymbale !).
Voici donc les trois prochaines Perle Noire, en exclusivité et en couleur (brôlôbrôlôbrôlô... Tchiiiing !)


Une jeune adolescente aux prises avec les affres de l'amour, et qui, si on lit gentiment entre les lignes, se fait complètement avoir par son salopard de petit copain...


Yves Lecoq en romantique amoureux, Dieu qu'il était jeune et chevelu...


Et deux hallucinants Néerlandais, un père et son fils (admirez la cravate fine en cuir du gamin, p'tain j'avais la même en rose), qui chantent en français sur une face. A déguster, ce sont des petits oignons.

J'essayerai d'alimenter le blog depuis le Japon, de vous donner des nouvelles, de vous montrer des trucs et des bidules. Si rien ne se passe, c'est pas forcément parce qu'on est mort, c'est parce que je suis un poil trop truffe pour comprendre comment fonctionnent les cyber-café là-bas.

D'ici là, n'oubliez pas, soyez toujours tendre et stupide, selon la douce définition de Philippe Katerine.
Bises à tous...

jeudi 27 mars 2008

Regarde où tu mets les yeux (2)

Cette fois-ci, c'est à Nevers que j'ai posé mes valises durant une dizaine de jours. Sympathique salon dans une abbaye en restauration (pour l'atmosphère) et barbotage de la caisse du libraire dans la nuit de samedi à dimanche (pour l'ambiance). Ensuite, je suis parti pour une semaine de rencontres dans les écoles. Mais vous avez pigé le principe : ce qui m'intéresse, c'est les rien du tout qui traînent à droite à gauche et qui me font stupidement glousser.
Donc, que peut-on voir, à Nevers ?

Une école privée (et solidement catho) installée dans une rue au doux nom évocateur. Les Montapins, qu'est-ce que c'est, au juste ? Des Reliefs de prostituées ? Eh, je ne blasphème pas, je m'interroge !


Une ferme qui annonce clairement la couleur. Quand on vous dit que fumer de l'herbe ça rend nigaud...


Un magnifique fauteuil dans un délicieux hôtel à la déco kitchissime. C'est pas grand chose, mais ça fait toujours plaisir à voir. Et puis ça m'a fait penser à Franquin. C'est jamais mauvais de penser à Franquin.


Le slogan radical d'un caviste qui milite ardemment contre les dangers de la route. Parce que ça fait beaucoup trop de victimes. En ce qui concerne la santé publique, on verra plus tard. On ne peut pas combattre sur tous les fronts, hein !


Mais je n'ai pas fait que me balader, savez-vous. J'ai également conté quelques histoires stupides dans deux médiathèques (ci-dessous à Nevers, dans une salle très joliment nommée La Grotte)...


Et récolté quelques travaux d'enfants réalisés autour de mes bouquins, notamment deux magnifiques oeuvres politico-poétiques consacrées à Monsieur Rouge.



Une bien belle semaine, en quelque sorte...

dimanche 2 mars 2008

Regarde où tu mets les yeux

Revenant d'une très agréable semaine sur l'Ile d'Oléron, durant laquelle j'ai rencontré des tas d'enfants charmants, des enseignants adorables et des organisatrices délicieuses, j'ai posé les yeux ici et là.
Par exemple, en cherchant un peu, l'Ile d'Oléron peut vous offrir de très satisfaisantes boucherie-charcuteries, dont le sachet reproduisit ci-dessous illustre tout le sérieux d'une maison respectable.



Mais attention, s'aventurer au sein de l'Ile peut être risqué. Il est des endroits, un peu cachés, qui demandent témérité et courage pour être découverts. C'est le cas de l'entrée dans la Citadelle de Château d'Oléron. Oui, ça fiche la trouille.



Encore plus dangereux ! Durant cette période pré-municipales, les panneaux fleurissent d'affiches improbables. Celle-ci, tout droit issue de la fantasmagorie xénophobe des années 20, concerne un parti moribond dont il n'est pas nécessaire d'écrire le nom. En matière de communication, nous sommes dans le pur symbolisme de masse. Pour une publicité un peu plus efficace, ces messieurs devraient solliciter les compétences de Séguéla. S'il n'est pas encore prêt à servir leur cause, il n'est pas loin.



Ouiii, bien sûr, ça fout les jetons, mais rassurez-vous, sur l'Ile d'Oléron il y a de quoi passer du bon temps. Oublier ses petits soucis. L'animation est assurée toute l'année, et en ce mois de février, vous pourrez compter sur des petits lieux pittoresques dans lesquels vous serez certains de trouver une belle chaleur humaine.



Mais si vous ne voulez pas sortir, vous pouvez toujours picoler à la maison en passant acheter quelques bouteilles chez un viticulteur au doux nom rassurant.


Tout cela, bien sûr, fait naître quelques états d'âme...