jeudi 27 mars 2008

Regarde où tu mets les yeux (2)

Cette fois-ci, c'est à Nevers que j'ai posé mes valises durant une dizaine de jours. Sympathique salon dans une abbaye en restauration (pour l'atmosphère) et barbotage de la caisse du libraire dans la nuit de samedi à dimanche (pour l'ambiance). Ensuite, je suis parti pour une semaine de rencontres dans les écoles. Mais vous avez pigé le principe : ce qui m'intéresse, c'est les rien du tout qui traînent à droite à gauche et qui me font stupidement glousser.
Donc, que peut-on voir, à Nevers ?

Une école privée (et solidement catho) installée dans une rue au doux nom évocateur. Les Montapins, qu'est-ce que c'est, au juste ? Des Reliefs de prostituées ? Eh, je ne blasphème pas, je m'interroge !


Une ferme qui annonce clairement la couleur. Quand on vous dit que fumer de l'herbe ça rend nigaud...


Un magnifique fauteuil dans un délicieux hôtel à la déco kitchissime. C'est pas grand chose, mais ça fait toujours plaisir à voir. Et puis ça m'a fait penser à Franquin. C'est jamais mauvais de penser à Franquin.


Le slogan radical d'un caviste qui milite ardemment contre les dangers de la route. Parce que ça fait beaucoup trop de victimes. En ce qui concerne la santé publique, on verra plus tard. On ne peut pas combattre sur tous les fronts, hein !


Mais je n'ai pas fait que me balader, savez-vous. J'ai également conté quelques histoires stupides dans deux médiathèques (ci-dessous à Nevers, dans une salle très joliment nommée La Grotte)...


Et récolté quelques travaux d'enfants réalisés autour de mes bouquins, notamment deux magnifiques oeuvres politico-poétiques consacrées à Monsieur Rouge.



Une bien belle semaine, en quelque sorte...

dimanche 2 mars 2008

Regarde où tu mets les yeux

Revenant d'une très agréable semaine sur l'Ile d'Oléron, durant laquelle j'ai rencontré des tas d'enfants charmants, des enseignants adorables et des organisatrices délicieuses, j'ai posé les yeux ici et là.
Par exemple, en cherchant un peu, l'Ile d'Oléron peut vous offrir de très satisfaisantes boucherie-charcuteries, dont le sachet reproduisit ci-dessous illustre tout le sérieux d'une maison respectable.



Mais attention, s'aventurer au sein de l'Ile peut être risqué. Il est des endroits, un peu cachés, qui demandent témérité et courage pour être découverts. C'est le cas de l'entrée dans la Citadelle de Château d'Oléron. Oui, ça fiche la trouille.



Encore plus dangereux ! Durant cette période pré-municipales, les panneaux fleurissent d'affiches improbables. Celle-ci, tout droit issue de la fantasmagorie xénophobe des années 20, concerne un parti moribond dont il n'est pas nécessaire d'écrire le nom. En matière de communication, nous sommes dans le pur symbolisme de masse. Pour une publicité un peu plus efficace, ces messieurs devraient solliciter les compétences de Séguéla. S'il n'est pas encore prêt à servir leur cause, il n'est pas loin.



Ouiii, bien sûr, ça fout les jetons, mais rassurez-vous, sur l'Ile d'Oléron il y a de quoi passer du bon temps. Oublier ses petits soucis. L'animation est assurée toute l'année, et en ce mois de février, vous pourrez compter sur des petits lieux pittoresques dans lesquels vous serez certains de trouver une belle chaleur humaine.



Mais si vous ne voulez pas sortir, vous pouvez toujours picoler à la maison en passant acheter quelques bouteilles chez un viticulteur au doux nom rassurant.


Tout cela, bien sûr, fait naître quelques états d'âme...